Immatriculation automobile en Seine-et-Oise
Les registres d'immatriculation des véhicules automobiles et des vélomoteurs constituent une source de référence pour l'identification des propriétaires et l'administration de la circulation en France. Le principe de la plaque d’immatriculation est de combiner des chiffres et des lettres pour identifier facilement le propriétaire d’un véhicule. Mis en place au début du XXe siècle, il a évolué pour répondre à l'augmentation du nombre de véhicules et aux exigences administratives. Initialement gérés par l'Administration des Mines, puis par les préfectures à partir de 1928, ces registres contiennent les informations principales sur les véhicules, tels que le nom et l'adresse du propriétaire, les caractéristiques techniques du véhicule, ainsi que les détails des immatriculations régionales. En 1943, un système distinct a été introduit pour les vélomoteurs de 50 à 125 cm3. Ces registres, riches en données historiques et techniques, facilitent non seulement l'identification des véhicules, mais aussi la recherche d'informations relatives à l'évolution du parc automobile et des réglementations en France. (en savoir +)
Les Archives départementales des Yvelines conservent 5 séries de registres issus de l’ancien département de Seine-et-Oise :
- Enregistrement chronologique des récépissés de déclaration puis première série de registres d'immatriculation à partir de 1901 : 1-999Z, 1-999Y, Y1 à Y24, 1899-1928 (2S 779-812)
- Première série de registres d'immatriculation : 1 Y73 à 999 Y84 puis 1000 Y73 à 6314 Y73, 1924-1928 (2S 813-818)
- Deuxième série de registres d'immatriculation : 6000 Z2 à 5499 Z3, 1Z15 à 999 Z96, 1922-1928 (2S 936-949)
- Troisième série de registres d'immatriculation : YA 1-9999, YA1 à YA9 (jusqu’à 9999), se terminant à YD3 3800, 1928-1950 (2S 819-935, 1019W 152-248)
- Registres d’immatriculation des vélomoteurs : YP, YQ, YR, 1943-1950 (1019W 249-274)
tous les registres n’ont pas été numérisés, certains se trouvant en mauvais état de conservation. Ils seront progressivement mis en ligne au fur et à mesure de leur restauration.
- 0 % des registres d'immatriculations avant 1950 ont été numérisés.